Parapente dans le Briançonnais
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Aérologie du Briançonnais

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Aérologie du Briançonnais Empty Aérologie du Briançonnais

Message  Pierre C Ven 27 Fév 2009, 08:57

Voila la premiere partie des fiches que Jean-Paul ma fait passer.
Il sagit d'une superbe analyse de l'aérologie local fait par Guy SENNEQUIER (pour la rédaction de ces fiches) et Jean HUET (pour la mise en page). Un rand merci pour ce document préscieu !

JB

Ps : on ma demandé de relire et de corriger ( écriture en gras et italique ), donc exceusé moi si j'ai laissé passer des phautes d'orthographes lol!


Dernière édition par jb le Ven 27 Fév 2009, 11:34, édité 1 fois

Pierre C
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Aérologie du Briançonnais Empty topographie

Message  Pierre C Ven 27 Fév 2009, 09:43

Le Briançonnais est une zone de haute montagne, qui présente plusieurs particularités aérologiques concernant:

- le régime des brises.
- la Lombarde, vent venant d’Italie.
- les confluences.
- les orages.


TOPOGRAPHIE:
Briançon est au carrefour de 3 principales vallées, qui canalisent les vents et ont des régimes de brises différents :

- La Durance, au Sud de Briançon, ouverte au vent de Sud-Sud-Ouest et à la brise montante.
- La Guisane, en direction du Col du Lautaret, qui canalise bien les vents de Nord-Ouest.
- La Durance + Clarée, au Nord de Briançon, ouverte vers l’Italie et accélérant la fameuse « Lombarde ».

Deux vallées transversales viennent s’y ajouter et sont également des ouvertures qui laissent plus ou moins passer la Lombarde.
- la Cerveyrette, qui descend de Cervières et de l’Izoard.
- l’Orceyrette, au-dessus de villard Saint Pancrace, qui descend du hameau des Ayes.

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Aérologie du Briançonnais Empty les brises

Message  Pierre C Ven 27 Fév 2009, 09:44

LES BRISES:

Le régime des brises montantes est parfois déroutant:

En situation météo « calme », avec un faible vent météo,
- en fin de matinée et début d’après-midi, les brises remontent normalement toutes les vallées.

N.B: les brises sont souvent assez fortes, même en automne lors de certaines situations fortement anticycloniques. On pense qu’il s’agit alors d’un phénomène de double canalisation, par les flancs de la vallée et aussi entre le fond de la vallée et une couche d’inversion, faisant office de « cloison fictive ». ( Cf figure ).

- en milieu d’après-midi: ( typiquement vers 16h en été ), en Guisane, la brise faiblit puis change de direction, venant alors du haut de la vallée, du Lautaret.
Explication: on pense que c’est parce que la brise de la Haute Romanche devient prédominante.
Ce phénomène est bien sûr accentué lorsque le vent météo vient d’une direction Nord-Ouest à Nord.

La limite de l’inversion du vent est souvent située entre Monêtier/Le Casset et Saint Chaffrey, un peu au Sud de l’atterro.

- en fin d’après-midi, typiquement entre 16 et 18h en été, c’est dans la basse Clarée et la partie Nord de la Durance que le vent se met souvent à redescendre: c’est parce qu’alors un peu de Lombarde se met à souffler ( Lombarde dite « thermique », Cf explication plus loin ).

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Aérologie du Briançonnais Empty la lombarde

Message  Pierre C Ven 27 Fév 2009, 09:44

La LOMBARDE:
C'est un vent de secteur Est, particulièrement fréquent dans les cols Alpins frontaliers avec l'Italie, et donc dans celui de Montgenèvre. Il se met à souffler à chaque fois que, par rapport aux Alpes, la pression est plus faible côté français que côté italien. Cela se produit par exemple à l'arrivée d'une dépression sur la France, ou lors du déplacement ou de la formation d'un anticyclone sur l'Allemagne et l'Italie...

La forme et l'orientation des vallées donne ensuite une orientation et une vitesse particulières à ce vent lorsqu'il arrive dans les cols, que ce soit du Petit Saint Bernard, de Val Fréjus, de Montgenèvre ou de Larche...

D'autre part, la forme en " croissant " de tout l'Arc Alpin donne naissance à un phénomène de surpression dynamique côté Italien lorsque le vent souffle de Sud en altitude, ce qui déclenche également la Lombarde.

Enfin, la Lombarde souffle fréquemment en fin d'après-midi en été dans le col de Montgenèvre, probablement parce que les innombrables et fortes ascendances thermiques qui se déclenchent sur les hauts massifs montagneux français y créent une petite dépression dite thermique, qui aspire alors l'air relativement plus frais de la plaine du Pô.

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Aérologie du Briançonnais Empty LE PHENOMENE DE " CLOUTAGE "

Message  Pierre C Ven 27 Fév 2009, 11:21

LE PHENOMENE DE " CLOUTAGE ":

Ou encore " phénomène d'entraînement des basses couches de l'atmosphère par le vent de haute altitude ".

Ce phénomène est clairement ressenti sur les sites de vol du Briançonnais, situés pour la plupart à haute altitude mais rarement au sommet, et surtout entourés par des montagnes bien plus hautes.

Dans ces conditions, en matinée, l'air reste plus ou moins stagnant, prisonnier, dans les vallées et dans toutes les couches situées au-dessous de l'altitude de la majorité des crêtes et des sommets ( environ 2500m ).

En fin de matinée ou début d'après-midi, lorsque le soleil brille, des bulles d'air chaud ( les thermiques ) s'élèvent du sol et montent en altitude. Ils atteignent progressivement des altitudes de plus en plus élevées, et peuvent notamment rencontrer d'éventuelles couches d'air où le vent est fort.
Les descendances qui compensent ces ascendances transportent alors vers les basses couches une partie de la " quantité de mouvement " liée au vent d'altitude.

Pour prendre une image, c'est un peu comme si chaque ascendance était un clou venant se planter dans le " tapis roulant " de la couche de vent d'altitude. Au bout d'un certain temps ( quelques heures ), l'air des basses couches se retrouve alors entraîné par le vent des couches supérieures s'il est suffisamment fort.

C'est notamment ce qu'il se passe à Puy Chalvin ou au Granon par vent de Nord-Ouest ou Nord d'environ 40 à 60km/h à 3000m. La brise thermique de Sud commence à se lever en matinée puis, en cours d'après-midi, cette brise devient irrégulière et rafaleuse. Le vent de Nord ne tarde alors généralement pas à prendre le dessus et à souffler fort jusqu'au soir.

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Aérologie du Briançonnais Empty LES CISAILLEMENTS DE BRISES

Message  Pierre C Ven 27 Fév 2009, 11:22

LES CISAILLEMENTS DE BRISES:

Comme en toute région de haute montagne avec des vallées assez encaissées, le Briançonnais est le royaume des brises: brises montantes lorsque les pentes sont ensoleillées, ou que la brise de vallée est bien lancée... mais aussi brises descendantes lorsque les pentes passent à l'ombre, en soirée puis la nuit.

A ce moment, le sens des différents vents locaux devient variable et l'écoulement de l'air est terriblement compliqué. Les brises descendantes s'infiltrent généralement sous les brises montantes qui persistent au-dessus, ce qui crée des zones de turbulences assez fortes et parfois dangereuses dans les couches de transition.

La vallée de la Vallouise en est un des plus beaux exemples, et l'atterrissage des Vigneaux est un modèle du genre "turbulent" en fin d'après-midi l'été: entre le décollage et l'atterro, on rencontre fréquemment 3 couches de vent de direction variant de 90 ou 180°, sans parler des gros rouleaux dérivant avec la brise de la vallée de la Durance, qui chamboulent parfois tous les vents... ainsi que les parapentistes!

Mais ce n'est pas la seule vallée qui présente ce phénomène: celles de la Guisane, de la Biaysse... ont des régimes de brise assez particuliers également, quant à celle de la Cerveyrette... mieux vaut ne pas en parler!

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Aérologie du Briançonnais Empty LE PETARD QUI TUE

Message  Pierre C Ven 27 Fév 2009, 11:23

LE PETARD QUI TUE:
ou encore le jeu de la roulette Russe...

C'était le jeu préféré de nos ancêtres... les premiers parapentistes des années 80, lorqu'ils utilisaient le décollage de BOUCHIER en plein après-midi l'été! Il faut dire qu'on leur avait appris à attendre une forte brise de face pour décoller avec leurs Turbo et Drakkars!

Le nombre impressionnant de grosses fermetures frontales signalées par les parapentistes juste après le décollage sur ce site ont inspiré un article d'explication du phénomène ( revue Ascendances n°46 de juillet 1990 ).

La pente Sud et caillouteuse située juste sous le décollage donne en effet naissance à de nombreuses ascendances thermiques l'après-midi, et du genre de celles que l'on appelle des " pétards " dans le jargon libériste: fortes en vitesse d'ascendance, mais encore très petites en diamètre, très nombreuses et à la suite les unes des autres. Même en y faisant attention, il y a une forte probabilité pour décoller en plein passage d'une de ces bulles d'air chaud: Pan!, ça monte de 10m à la verticale, et quelques mètres plus loin, repan! cette fois, ça descend à la verticale, ce qui ferme le bord d'attaque du parapente, et précipite souvent le pilote dans la falaise!

A ce jeu de fou, une seule échappatoire: ne pas utiliser ce site en plein après-midi l'été!

Et la morale de l'histoire: sur des sites présentant ce genre de phénomène ( Montgenèvre,... ), éviter de décoller en plein dans le pétard et attendre que la survente se calme un peu... ça sera beaucoup plus sûr!

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Aérologie du Briançonnais Empty CONFLUENCES

Message  Pierre C Ven 27 Fév 2009, 11:28

CONFLUENCES:

Cette situation de carrefour, ainsi que le régime particulier des brises, est à l’origine de très fréquentes confluences, zones d’ascendance ou de renforcement local des ascendances thermiques.

Une « confluence » est la zone de rencontre entre deux vents de direction plus ou moins opposée et de vitesse sensiblement équivalente ( Cf figure ).

Une confluence peut ainsi se produire dans la zone de rencontre entre une brise et du vent météo, ou entre deux brises, ou entre deux branches d’un même vent météo obligé de contourner un massif montagneux.

La confluence est d’autant plus efficace et puissante que:
- la vitesse des vents est importante.
- qu’elle fait se rencontrer des masses d’air de température différente ( l’exemple le plus typique étant la confluence de front de brise de mer, où la masse d’air maritime est nettement plus fraîche et humide que l’air continental ).

Dans le Briançonnais, on retrouve ces différentes origines de confluence.
- entre brise de Sud et vent météo de Nord-Ouest à Nord: la zone de confluence se situe soit sur Briançon même si le vent est faible ( verticale Le Fontenil ou vers le Janus ), soit plus au Sud si le vent météo est un peu plus fort ( souvent vers le verrou glaciaire au Nord de l’Argentière ).

- entre vent météo de Nord-Ouest venant de Briançon et « branche détournée » passant par Gap - Embrun puis remontant la vallée de la Durance. Le point de confluence se situe alors souvent vers Saint Crépin, mais le vent est alors généralement trop fort pour voler en parapente.

-entre vent météo de nord venant de Briançon et de Gap, les deux flux se rencontrent vers Embrun. La confluence se situe généralement entre st Clément et la baie st Michel.

- entre brise remontant la Durance et brise ( et/ou petit Nord-Ouest descendant la Guisane ): le point de confluence est très souvent situé vers Saint Chaffrey.

- entre brise remontant la Durance et Lombarde: la confluence commence alors vers la Vachette, puis redescend progressivement la vallée de la Durance. la zone de prédilection de la confluence, lorsque la Lombarde est de la même vitesse que la brise, se situe souvent verticale la zone d’activités de Briançon Sud ( verticale Monsieur Meuble! ).

D’autres zones de confluence existent très probablement, notamment vers l’Izoard, mais tout n’a pas été exploré ni reconnu.
Très fréquemment, les confluences se reconnaissent à la position très stable de l’ascendance, qui est généralement plus forte que les ascendances que l’on rencontre ailleurs. Et curieusement, cette ascendance est cependant relativement calme, les entrées et sortie de zone ascendante se faisant souvent pratiquement sans turbulence ( attention, ce n’est pas le cas de toutes les confluences... ).

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Aérologie du Briançonnais Empty ORAGES

Message  Pierre C Ven 27 Fév 2009, 11:29

ORAGES:
Comme en toute zone de haute montagne, les orages sont assez fréquents dans le Briançonnais, surtout au printemps et en été. Les premiers Cumulonimbus de la journée se produisent souvent sur les plus hauts sommets: il y a notamment le fameux " cumulonimbus " du Pelvoux... qui est généralement le premier nuage arrivant au stade orageux de la journée dans tout le secteur. Il se forme souvent, mais il est rarement violent et n'est pas vraiment une source de surprises. Les Cunimbs se forment aussi de préférence dans les zones de confluence: les crêtes de Peyrolles, ainsi que les crêtes frontalières, sont des endroits privilégiés par les Cb.

L’orage est un phénomène capricieux, dont la prévision est très délicate ( on ne sait toujours pas prévoir où ni à quelle heure un orage va éclater ), et dont le déplacement est très capricieux. le Cumulonimbus dérive souvent avec le vent d’altitude ( 5000m ), mais il peut également se régénérer là où il trouve de l’air chaud et humide.

Un phénomène très particulier se produit dans la vallée de la Durance au Sud de Briançon:

LA TEMPETE PRECEDE L'ORAGE...

Les Cumulonimbus qui remontent la vallée de la Durance sont assez " piègeants ", notamment lorsqu'ils arrivent vers l'Argentière puis Briançon. Ce genre de nuage, qui est en fait un gigantesque aspirateur à air chaud, est réputé être précédé d'un moment de calme, sans vent, avant que l'orage n'éclate.

C'est effectivement ce qui se produit souvent en région de plaine, où dans certaines zones de moyenne montagne... mais dans le Briançonnais, c'est le contraire! Le vent ne cesse de se renforcer à l'approche de ce nuage jusqu'à ce que l'orage soit au-dessus de soi. C'est notamment le cas sur les sites de Bouchier, de Puy Chalvin et du Prorel ( les autres n'ont pas été testés par temps d'orage ! ).

Sans entrer dans le détail de l'explication ( parue dans Parapente Magazine n° 25 de janvier / fevrier 93 ), on peut dire que c'est en raison de la canalisation par la vallée de l'air froid qui redescend à l'arrière du cumulonimbus que le vent se renforce. Cela concerne essentiellement le vent en basses couches, environ quelques centaines de mètres. Mais ce vent peut-être assez fort pour remonter les flancs de montagnes jusqu'à des altitudes de 3000m, engendrant ainsi de fortes ascendances, et facilitant la progression par régénération du nuage orageux.
De plus, cela se produit très loin à l'avant de l'orage, au moins 5 à 10km, généralement juste avant que le nuage ne masque le soleil sur le site de vol.

Il va de soi que tout cela provoque de puissantes turbulences dans l'atmosphère.

Dans ces conditions, il ne vaut mieux pas traîner en vol, surtout en vol dynamique par brise de Sud, lorsque l'on voit un nuage orageux s'approcher. La sagesse commande alors de rejoindre de toute urgence l'atterrissage le plus proche... sinon, un record d'altitude, suivi d'une descente en enfer, sont garantis pour le malheureux pilote!

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Aérologie du Briançonnais Empty LA TERREUR DES PILOTES

Message  Pierre C Ven 27 Fév 2009, 11:31

LA TERREUR DES PILOTES:

- une formidable ascendance dans le nuage d’orage, ainsi qu’en-dessous et à l’avant: risque d’aspiration à très haute altitude, tout particulièrement en parapente.
- une turbulence parfois extrême: risque de rupture de l’aéronef. Surement moins maintenant avec les voiles tester de 8 à 12 G. ( à moins d’avoir une voile vraiment rincée)
- la pluie et surtout le givrage: fortement dégradation des performances, bloquage des gouvernes: risque de crash! Attention fort risque de parachutale, et la voile ne pourra peut être pas retourné en phase de vol.

L’ORAGE EST IL PREVISIBLE:
Si les situations météo favorables à la formation des orages sont assez bien connues, le lieu et le moment précis de formation d’un orage sont toujours impossibles à prévoir. Il est donc très important de savoir reconnaître et éviter le nuage qui donne naissance à l’orage...

LE CUMULONIMBUS.
Enorme nuage bourgeonnant, ayant la forme d’un choux-fleur puis d’une formidable tour nuageuse surmontée par un panache blanc et fibreux, souvent en forme d’enclume.
Les autres nuages peuvent parfois masquer un Cumulonimbus. Il faut alors savoir le reconnaître à une seule de ses parties, à sa base gris sombre, aux violentes averses de pluie, grêle... qui l’accompagnent, et bien sûr aux roulement de tonnerre provoqués par la foudre.

Un tel nuage peut se former en toute saison, mais c’est surtout en fin de printemps et en plein été qu’il est le plus fréquent et le plus puissant: il peut alors monter jusqu’à 10 ou 14km d’altitude, et mesurer plusieurs dizaines de km de diamètre.

FORMATION:
Le Cumulonimbus est le grand frère des « Cumulus de beau temps », petits nuages en choux fleur qui matérialisent le sommet des bulles ou colonnes d’air chaud partant du sol ( comme des Montgolfières ).

Lorsque les conditions sont plutôt « anticycloniques » ( hautes pressions ), les Cumulus prennent un peu d’ampleur au fil des heures, mais ils restent d’une taille raisonnable, et disparaissent en soirée.

Lorsque l’atmosphère est « instable », notament lorsqu’il fait très chaud au voisinage du sol, certains Cumulus peuvent se sur-développer en Cumulonimbus, ce qui évacue l’excédent de chaleur vers la haute atmosphère. En général, les premiers nuages orageux se forment sur les plus hauts sommets en cours d’après-midi ( notamment sur le Pelvoux ), puis des orages éclatent sur la plupart des sommets en fin d’après-midi, et finissent par toucher même les vallées en soirée.
Mais attention, ce scénario peut être beaucoup plus précoce certains jours très orageux.
Et surtout, en montagne, la transformation d’un petit Cumulus en énorme nuage orageux peut être très rapide: en général une demi-heure, parfois à peine 15 minutes!

-> Figure « évolution typique d’un Cumulus en Cumulonimbus ».

DEPLACEMENT:
Un nuage orageux peut sembler « arriver » d’une certaine direction: par exemple, remonter la vallée de la Durance jusqu’à Briançon.
En réalité, il se régénère constamment et se « propage » plus qu’il ne se déplace: c’est un énorme aspirateur à air chaud et humide, qui se reforme là où il y a le plus d’air chaud.

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